Les lettres d'amour de la religieuse portugaise

Calendrier

14 mai 2024

Passées

17 au 22 janvier 2023

DISTRIBUTION

Jeu, mise en scène et scénographie: Gaël Leveugle 

Assistance à la mise en scène et coordination: Louisa Cerclé

Travail sonore: Jean-Philippe Gross 

Lumière et vidéo: Frédéric Toussaint

Régie générale et lumière: Ruben Trouillet

Régie son: Julien Rabin

Construction décor: Erwan Tur

Administration et production: Margot Linard



PRODUCTION

Compagnie Ultima Necat.

SOUTIENS

Le Nouveau Relax – Scène conventionnée de Chaumont,
Transversales – Scène conventionnée Cirque Verdun,

Espace Bernard-Marie Koltès – Scène conventionnée d’intérêt national,

La Machinerie 54 -Scène conventionnée d’Intérêt National, Art et Création d’Homécourt,
Collectif 12, Espace 110,

Nest Théâtre – CDN Transfrontalier de Thionville.

NOTE D’INTENTION

Le rapport est frontal. La scénographie n’est pas envisagée comme un décor, mais comme une installation performative. En cela, elle ne demande surtout pas la neutralisation de son plateau d’accueil, bien au contraire. Elle vient s’inscrire dans le bâtiment brut. Elle dialoguera avec.
Le corps central du dispositif scénographique est constitué d’une paroi de glace. C’est un assemblages de tuiles d’eau gelées. Elles fondent et leur eau est recueillie dans un bassin. L’eau réfléchit la lumière sur le personnage, posté au centre du bassin.  
Le reste du dispositif scénographique est le dispositif scénique lui-même : un ensemble de haut-parleurs, et un ensemble de lumières et projecteurs dont aucun n’est accroché aux cintres. Un vidéo projecteur diffuse des images colorées imprimant le corps des tuiles de glaces en vitraux. 
Le personnage «récitant» vient dire les lettres de la religieuse en place fixe dans cet appareil, sa voix et son corps viennent s’inscrire dans le concert performatif du dispositif. Tout concoure à une expression du plus grand égarement amoureux jusqu’à la plus extrême résolution de rupture.

Parler d’amour est toujours révolutionnaire. Le corps, traversée sur un plateau par cette puissance de vie primordiale s’en retrouve brouillé et doit se recomposer. Troué dans une réalité qui ne sait plus en tenir les contours, il prend la forme d’un réel dont l’expérience — si nous la réussissons — est de toute première conséquence politique.