Vêpres
de la vierge bienheureuse

Calendrier

DISTRIBUTION



Vêpres de la Vierge Bienheureuse, D’Antonio Tarantino, 
traduction Jean-Paul Manganaro
Création sonore en direct: Jean-Luc Guionnet 

Jeu: Gaël Leveugle

Mise en scène et lumières: Eric Vautrin

 

PRODUCTION

Compagnie Ultima Necat.

SOUTIEN
S
Soutien financier de la Spedidam de la DRAC Lorraine et de la Région Lorraine. 

Soutien de La Fonderie (Le Mans), le festival Premiers Actes, le CCAM de Vandœuvre-les-Nancy, le CCN Rillieux-la-Pape.
L’Arche éditeur et l’agent théâtral du texte représenté. Texte édité aux Solitaires Intempestifs

Les Vêpres de la Vierge Bienheureuse ont débuté à l’automne 2008 avec une série de répétitions à Paris. Construit par étapes, le spectacle a été créé le 4 septembre 2009 à Wesserling, pendant le festival Premiers Actes.
Le projet porte notamment sur les liens entre jeu, paroles et musique. Le jeu de l’acteur avance entre grotesque et tragique, sur une ligne ténue et intense qui annulerait les distinctions entre l’humour et l’horreur, la violence et la puissance, le récit et le drame, le mythe et l’intime. La musique est à la fois prévue et réalisée en direct essentiellement à partir d’une table-son bouclée sur elle-même et portée à un volume maximum. Elle devient une sorte de boite de pure puissance électrique et sensible sur laquelle Jean-Luc Guionnet improvise en sélectionnant fréquences et effets. Ainsi la composition musicale et le jeu sont à l’image l’un de l’autre et avancent ensemble durant la représentation.


RÉSUMÉ

Antonio Tarantino a écrit les paroles d’un père devant la dépouille de son fils suicidé. À travers une langue heurtée, qui trahie l’impuissance, ce père qui n’a plus rien accède à une sensibilité inédite et invente une mort mythologique, poétique, à son fils, lui racontant un voyage au delà de la vie.
La langue de l’auteur se renouvelle sans cesse en refusant tout système, tirant des mythes grecs, des rituels chrétiens, de Plotin et de Dante ou des actualités de l’Europe contemporaine une même énergie pour contredire la mort et avec elle toute puissance du ressentiment et de l’oppression.
L’ensemble du texte peut être lu à la fois comme une étude de l’invention poétique européenne comme puissance du refus et forme du devenir, et comme une lucide et cruelle métaphore des rapports humains, des jeux du pouvoir et de l’ignorance, dans cette même Europe, la nôtre.