ULTIMA
NECAT
NOTE D'INTENTION
DACB se joue dans des espaces tiers. Soit ils sont non initialement prévus pour la représentation théâtrale, soit ils sont détournés. Le spectacle consiste en une suite de neuf tableaux qui proposent à chaque fois un rapport différent au spectateur (frontal, bi-frontal, médiatisé par vidéo embarquée, circulaire, etc). Le public est debout, un bar reste ouvert durant toute la représentation. Les principes dramaturgiques sont surréalistes : l’image préside à la mise en scène et articule les charnières narratives. La première scène, celle de la rencontre, assigne les variations lumineuses — passant de l’état normal à l’état théâtral —à la variation de distance entre les deux protagonistes via des enrouleurs de câble d’escrime (système antique de capteurs). Tout, y compris nos concepts de mise en scène, doit se matérialiser en objet sur le plateau. Le costume d’escrimeur est notre métaphore arbitraire pour figurer le poulet. Il n’y a aucun décor sauf pour un tableau à valeur de contrepoint, que nous faisons tenir sur un podium à la façon des stands de marques dans les grands magasins. Nous l’appelons le corner Ostermeier, il tente de suivre la mode. Ce podium est naturellement là au moment de l’entrée du public. Il propose un prologue interactif : En pédalant sur un home-trainer, les spectateurs peut faire défiler plus ou moins vite une vidéo qui raconte en cinéma muet les mésaventures des deux personnages de la fable.
Théâtre de création - Nancy